Avant d’y aller, je me suis dit :
« Ouvre les yeux et observe. Regarde le Mali comme tu ne l’as jamais regardé ». Et pour le coup, je l’ai vu comme je ne l’avais jamais vu auparavant.
J’ai vu le Mali de la passion du travail, du dévouement, de l’histoire et de l’espoir.
Le mot d’ordre « échange » a été totalement respecté. Il ne s’agissait pas simplement d’y aller et de faire des dons mais de rencontrer des personnes et d’échanger avec elles.
De la pouponnière à la cité des enfants, de l’école Nafadji au village près de Kati : toutes les émotions se sont croisées !
C’était une superbe expérience que de partager cela avec 15 autres personnes.
Mais elle était d’autant plus magique que nous avons rencontré tant de personnes qui font de grandes choses tout en étant dotées de très peu de moyens.
Aujourd’hui, je peux dire que je suis marqué à vie…
Par ces enfants qui arrivent dans cet orphelinat sans nom et sans prénom, mais tous avec un point commun : l’abandon…
Par ces enfants de l’école de Nafadji dont les parents se sont battus pour avoir une école dans leur quartier et qui, pour certains, aujourd’hui n’arrivent même pas à subvenir aux frais de scolarité de leurs enfants.
Par ce directeur d’école qui se bat avec ses moyens pour la gestion de son établissement et la préservation de l’histoire et de l’héritage du Mali, Monsieur Sylla.
Cet homme qui nous a d’ailleurs dispensé une heure magique autour de l’histoire du Mali passant de Soundiata Keïta, à la colonisation et, en bonus, l’histoire de mon nom de famille 😍
Par cette rencontre riche avec ce jeune Toumani qui rêve de devenir ambassadeur et qui, malgré les difficultés qui l’entourent, s’y attelle jour et nuit et donne corps et âme pour atteindre son rêve.
Il fait également partie du parlement des enfants que nous avons visité. Nous y avons alors rencontré des jeunes soucieux du développement de leur pays et surtout de l’unité et de la paix au Mali.
Par cette jeunesse qui nous a donné envie de nous engager davantage. Cette jeunesse brillante et intelligente que nous avons rencontrée témoigne de la richesse intellectuelle et du savoir au Mali.
Par cette rencontre dans ce tout petit village où femmes et hommes s’organisent ensemble pour cultiver et faire vivre leur quartier.
Nous avons alors été frappés par l’étendue de verdure, la beauté du paysage et l’harmonie dans laquelle les habitants essayent de faire perpétuer cela.
Ce voyage restera gravé dans nos mémoire ; ce voyage nous apporte et nous apportera !
De Bajo à BKO (Bagnolet à Bamako) –
Le combat est le même : la réussite et l’épanouissement !
Bravo et merci à toutes les personnes qui se sont investies et engagées dans ce projet.